Au lancement, le besoin de financement s’accroit continuellement, conséquence d’une activité à démarrer (élaboration de prototypes) pour laquelle des investissements progressifs sont nécessaires. Durant cette phase, la start-up n’a peu ou pas d’activité, sa rentabilité sera consommatrice de fonds propres jusqu’à ce que les premiers résultats permettent de financer cette activité. Du point de vue des investisseurs, cette phase opérationnelle est la plus risquée : l’entreprise est en construction et ne s’est pas encore confrontée au marché.

Durant l’amorçage, l’entreprise s’implante sur le marché visé. Les premières ventes permettent de confronter le produit à la demande, de tendre vers le seuil de rentabilité et d’initier la traction client.
Pour soutenir ce début d’activité et valider son offre, l’entreprise intensifie ses investissements, entrainant un besoin de financement de l’entreprise plus important.
Le lancement du produit sur le marché permet aux investisseurs de mieux apprécier la pertinence et la faisabilité du projet de l’entreprise, le risque d’investissement diminue en conséquence de cette meilleure visibilité.

En cas d’adhésion du marché à l’offre, les voyants de l’entreprise s’améliorent et sa rentabilité est désormais positive : ses revenus d’activité lui permettent d’autofinancer une partie de son développement. Afin de renforcer sa position sur le marché ciblé et de soutenir la croissance visée, le besoin de financement s’accentue plus fortement. A ce stade, les investisseurs ont une appréciation renforcée de la trajectoire et des perspectives d’évolution de l’entreprise.